Le découvert bancaire, un usage pour les Français ! C'est l'analyse que le comparateur de banques Panorabanques.com tire de son enquête inédite sur les Français et leur banque*. La majorité des personnes interrogées (65 %) déclare aller au-delà de leur limite autorisée au moins une fois par an, 28 % au moins une fois par mois, 49 % une fois par trimestre ou plus. Si un tiers des Français (35 %) déclare donc ne jamais dépasser le découvert autorisé, ils sont cependant 71 % à souhaiter que leur banque puisse leur accorder d'être à découvert pendant quelques jours… mais sans que cela ne génère des frais supplémentaires ou d'incidents. Il y a aussi le découvert de « précaution » : 43 % des sondés qui ne sont pas dans le rouge souhaitent tout de même disposer d'une autorisation, que ce soit par besoin ou par prudence. Mais qui sont ces Français qui vivent à découvert ? Une évidence : les clients les plus aisés le font nettement moins souvent que les plus modestes : 1 personne sur 3 ayant un revenu net mensuel inférieur à 1 500 euros dépasse son découvert autorisé, contre 1 sur 8 pour un revenu mensuel supérieur à 3 000 euros. Les femmes seraient-elles plus mauvaises élèves que les hommes ? À voir. Il ressort de l'étude de Panorabanques.com qu'elles franchissent la limite autorisée (32 %) plus souvent que les hommes (24 %). Par contre, 31 % seulement des femmes ne sont jamais à découvert, alors que 40 % des hommes restent dans les limite autorisées. Mais, quel est le coût d'un découvert ? Attention, même s'il est autorisé, et parfois gratuit, le découvert peut coûter très cher. Selon les banques, les paramètres changent : frais de mise en place, frais de dossiers, frais liés au dépassement autorisé, taux servant au calcul des intérêts débiteurs… peuvent se cumuler, et un client qui dépasse la limite autorisée une fois par mois peut avoir des frais près de 3 fois supérieurs à un client qui ne franchit jamais la limite. Ces frais s'élèvent en moyenne à 186 euros annuels, *Données collectées sur le site de Panorabanques.com entre avril 2012 et mars 2013 auprès de 16 113 personnes âgées de 18 à 50 ans