À l’instar du mercure dans les thermomètres, les prix des biens immobiliers anciens à Paris n’en finissent pas de monter, monter… En douze mois, ils ont pris plus de 7 % en moyenne. Plus de 11 % sur 1 an dans 25 % des arrondissements parisiens Ne cherchez pas… Cette fois encore, il n’est pas un seul des vingt arrondissements, qui composent la capitale, qui ne voit les prix de son immobilier baisser, ni même stagner ! Bref, vous l’aurez compris, à Paris, c’est la hausse des prix immobiliers qui est de mise dans 100 % des arrondissements. Pour vous donner un ordre d’idée, la progression la moins forte (relevée dans le XIVe arrondissement de Paris) atteint tout de même, excusez du peu, 2,6 % sur l’année. Elle dépasse les 11 % dans cinq arrondissements : les Ier (+ 11,6 %), IVe (+ 13,5 %), VIIe (+ 11,7 %), IXe (+ 11,6 %) et XVIe (+ 11 %). Dépassant 13 %, la hausse - sur l’année - des prix de son immobilier ancien placent le IVe (place des Vosges, rue des Archives, rue Quincampoix) en tête des arrondissements où devenir propriétaire de son appartement coûte de plus en plus cher… 50 % des arrondissements affichent un prix immobilier supérieur à 10 000 € Ce n’est pas un scoop : se loger à Paris coûte - très - cher… Mais avec plus de la moitié des arrondissements de la capitale qui affichent plus de 10 000 € du m², ce constat n’a jamais été aussi vrai. Quant à la palme de l’arrondissement le plus cher - au m² - de Paris, c’est au VIIe que nous la décernons. Dans cet arrondissement - chic, il est vrai -, le moindre m² avoisine désormais les 13 528 €. Seuls les XIXe (7 271 € du m²) et XXe (7 596 €) arrondissements parviennent encore à flirter avec la barre des 7 000 €. Mais pour combien de temps encore ? Quels sont les arrondissements de Paris où les prix immobiliers dépassent les 11 000 € du m²? Dans le 4ème arrondissement, le prix au mètre carré s’établit à 12 505 euros, 11 227 euros dans le 5ème arrondissement, 12 966 euros dans le 6ème, 13 528 euros dans le 7ème et 11 322 euros dans le 16ème. Une marge de négociation qui se limite à 2,5 % du prix de vente Comme le fait remarquer Michel Mouillart, professeur d’économie et porte-parole du baromètre LPI-SeLoger, « lorsque la pression de la demande reste forte, les marges de négociation sont faibles. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce qu’en Île-de-France, la tension, que connaît le marché immobilier, écrase les marges de négociation. À Paris, la ristourne pouvant être obtenue sur le prix de vente d’un appartement tel qu’indiqué dans l’annonce immobilière se limitera, bien à souvent, à 2,5 %. Publié par Alexandra Boquillon Source : Seloger