Les prix de l'immobilier ancien ont légèrement diminués au troisième trimestre 2013, c'est ce qui ressort d'un rapport conjointement rédigé par l'INSEE et les notaires de France. Le rapport note une baisse générale d'1,4 % sur toute la France avec certaines disparités. Les évolutions des prix de l'immobilier différent entre l'Île-de-France et la province, ainsi qu'entre les appartements et les maisons. Il semble que la baisse des prix fut profitable au marché, car le rapport fait état de 2,2 % de transaction de plus par rapport à juin 2013. Évolution des prix de l'immobilier en France Le troisième trimestre 2013 a donc vu les prix de l'immobilier globalement chuter de -0,2 %, dans toute la France. Les maisons se sont notamment négociées à -0,4 % pour un bien identique, par rapport au deuxième trimestre. Il semble que les foyers se soient tournés vers les appartements, car les prix ont légèrement augmenté de +0,1 %. Si l'on regarde les chiffres sur un an, on se rend compte que les prix baissent globalement de -1,4 %. Les maisons se négocient à -1,6 % sur un an, et -1,2 % pour les appartements. Évolution des prix de l'immobilier en Île-de-France La tendance en Île-de-France est inverse à celle de l'ensemble du territoire. Au troisième trimestre 2013, les prix des logements anciens ont là-aussi évolué à la baisse, -0,3 %. Cependant ce sont les prix des maisons qui augmentent (+0,3 %), tandis que le prix des appartements diminue (-0,6 %). Si l'on observe l'évolution sur un an en Île-de-France, on se rend compte que les prix perdent -1,2 %. Le prix moyen des appartements a baissé de -0,6 %, celui des maisons de -0,5 %. Variations du prix au mètre carré en province Le troisième trimestre 2013 n'a pas observé de variations majeures sur les prix du mètre carré en province. Globalement les prix y baissent de -0,1 %, ce qui représente -0,5 % pour les maisons et +0,8 % pour les appartements. On constate une baisse du prix des logements anciens en province à -1,5 % sur un an. Ce sont les maisons qui perdent le plus avec -1,8 %, les appartements ne perdent globalement que -0,8 %. Plus de transactions en septembre 2013 Le rapport présenté par l'INSEE et les notaires de France met en avant une hausse du nombre de transactions. En septembre 2013, il y eut +2,2 % de transactions supplémentaires dans l'ancien, par rapport au mois de juin 2013. Ces chiffres optimistes sont toutefois à relativiser, car sur un an le nombre des transactions immobilières recule. En septembre 2013, il y eut -5,7 % de mutation de propriété en moins, par rapport à septembre 2012. Un marché en dents de scie La courbe des transactions mise à disposition du public par les notaires de France, montre que le nombre de transactions augmente depuis janvier 2013. Entre 2009 et 2011, le nombre de transactions immobilières dans l'ancien est passé de plus de 550 000 à presque 850 000. Puis brusquement tout s'est écroulé en 2012, jusqu'à atteindre 650 000 transactions au début de l'année 2013. En septembre, on frôle les 700 000 transactions. Les prix baissent, et les taux de crédit sont au plus bas L'addition de la baisse des prix de l'immobilier et de la stagnation des taux d'emprunt aux alentours des 3 %, devrait permettre de maintenir de bonnes opportunités pour 2014. Les taux actuels montrent que l'on peut emprunter sur 20 ans pour une moyenne de 3,15 % de taux nominal. Notons qu'il ne s'agit que d'une moyenne, les meilleurs dossiers pourraient se trouver en dessous des 3 %. Les ménages habitant dans des agglomérations où l'immobilier reste cher, pourront emprunter sur 25 ans à 3,45 % de moyenne. Il est clair que la faiblesse des taux d'emprunt permet de maintenir le marché de l'ancien sur les rails. Hausse du nombre de contrats de prêt immobilier signé S'il est difficile d'obtenir des chiffres avec précision, on observe clairement que beaucoup plus de contrats de crédit immobilier se sont signés, par rapport au nombre de transactions. La raison est simple, les ménages profitent de la faiblesse des taux pour renégocier leur contrat. Les courtiers de Vousfinancer.com se sont spécialisés dans le rachat de prêt immobilier pour un TEG inférieur. Car si beaucoup de ménages ont emprunté à une période où les taux avoisinaient les 4 %, voire les dépassaient, plusieurs facteurs interviennent aujourd'hui. Non-seulement lorsqu'il reste 10 ans au moins sur un contrat de prêt il est possible de renégocier le taux à 2,55 %, mais en plus les emprunteurs bénéficient maintenant d'un historique. Depuis qu'ils sont devenus propriétaires, les ménages ont patiemment remboursé sans incident, et ont augmenté leur épargne. Ce sont autant de bons points qui jouent en leur faveur. Acheter de l'immobilier fin 2013 Les actuels propriétaires ayant tout à gagner dans un rachat de crédit, pourraient fort bien obtenir suffisamment de capacité de remboursement pour investir dans l'immobilier. La différence de taux d'endettement après et avant rachat pourrait fort bien leur permettre de réaliser ce placement. Les banques pourraient continuer à se montrer tout aussi prudentes, allant même jusqu'à scruter de plus près la situation professionnelle des emprunteurs. Les courtiers en crédit immobilier de Vousfinancer.com suivent de très près les évolutions du marché. Ils adaptent la construction de leurs dossiers aux humeurs actuelles des banques et sociétés de crédit. Emprunter fin 2013 reste un exercice d'équilibriste, prenant en compte trois facteurs. Les opportunités amenées par les évolutions des prix de l'immobilier dans certains secteurs, la stagnation des taux de prêt et les exigences des banques notamment. Plus que jamais, Vousfinancez.com se tiendra à votre service pour faire aboutir vos projets. Les perspectives immobilières de 2014 Il est possible que la baisse du nombre de transaction continue à tirer les prix immobiliers vers le bas. Que les investisseurs se rassurent, le loyer perçu leur permettra toujours de trouver un certain rendement. De plus, les chiffres montrent que les prix des appartements anciens en Île-de-France continuent d'augmenter légèrement. Il est cependant bien difficile de prévoir ce qui arrivera en 2014. Il semble pourtant que les taux de prêt immobilier ne devraient pas ou peu évoluer. La Banque Centrale Européenne ayant rabaissé son principal taux directeur (taux Refi) à 0,25 %, les banques ont la possibilité d'emprunter plus facilement. Il est possible que les organismes de crédit fassent profiter leurs clients de cette baisse des taux. Pas à 100 % bien entendu, mais certainement de manière à conserver un certain équilibre entre la morosité économique ambiante, les prix de l'immobilier et les coûts d'emprunt.