Rien n’arrête Paris. Alors que le prix des logements anciens est sur le point d’atteindre le cap historique des 8 000 euros le mètre carré, le cabinet Knight Frank enregistre une hausse de 22,2 % des prix de ses biens immobiliers de prestige entre mars 2010 et mars 2011, soit la plus forte progression mondiale. Cette flambée des prix s’explique « en premier lieu par la raréfaction des biens et l’intérêt croissant des acheteurs internationaux » en provenance des pays BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) qui considèrent Paris comme « un refuge pour investir leurs fonds dans un marché mature et très performant ». Par ailleurs, ce classement prenant en compte les transactions les plus onéreuses enregistrées dans 15 des principales métropoles du monde, fait état d’un changement de conjoncture en Asie. Alors que des villes comme Hong-Kong, Shangai, Pékin et Singapour étaient en tête du classement l’année dernière avec une croissance annuelle moyenne de 54,6 %, ce taux est redescendu à 11,1 % au premier trimestre 2011. Seules deux villes affichent une variation négative. Moscou et Los Angeles avec des baisses respectives de 8 % et 2,2 %. Variation des prix de l’immobilier résidentiel de luxe entre mars 2010 et mars 2011 1 - Paris (+ 22,2 %) 2 – Hong-Kong (+ 15 %) 3 - Helsinki (+ 12,2 %) 4 - Shanghai (+ 11 %) 5 - Pékin (+ 10 %) 6 - Londres (+ 8,6 %) 7 - Singapour (+ 8,6 %) 8 - Zurich (+ 8 %) 9 - Kiev (+ 3,2 %) 10 - Genève (+ 1,6 %) 11 - Monaco (+ 1,1 %) 12 - St-Petersburg (+ 1,1 %) 13 - New York (+ 1 %) 14 - Los Angeles (- 2,2 %) 15 - Moscou (- 8 %) Adriaan Reyntjes – ©2011 BazikPress ©Fotolia