Pour la deuxième fois en l’espace de 15 jours, la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim) monte au créneau pour défendre le métier de diagnostiqueur. À la suite d’un dossier de l’UFC-que Choisir dénoncant un « manque criant de fiabilité » des diagnostics de performance énergétique (DPE) réalisés par les diagnostiqueur, la Fnaim déclarait déjà : « jeter ainsi l'opprobre sur tout un métier pour quelques cas négligents est injuste. Le tableau ainsi dépeint aurait dû être bien plus nuancé que celui exposé, et surtout mieux renseigné ». La Fnaim revient à la charge après la diffusion sur M6 dans l’émission Capital d’un sujet sur le métier de diagnostiqueur immobilier. Intitulé : « DPE : des diagnostics divergents », le sujet montre notamment que les tarifs des diagnostiqueurs peuvent varier « du simple au double », et remet en question la fiabilité de leurs expertises, que le site de la chaîne n’hésite pas à qualifier de « douteuses ». Claude PASCAL, Président de la Chambre des Diagnostiqueurs Immobiliers Fnaim, rappelle « que ces professionnels sont particulièrement engagés pour la santé publique, la sécurité des personnes et dans la dynamique du Grenelle de l'environnement, leur responsabilité pénale étant même engagée ! Leurs interventions améliorent le niveau d'information des consommateurs, permettant notamment aux vendeurs de s'exonérer de la garantie des vices cachés. Être diagnostiqueur, c'est exercer un métier sérieux, technique, utile et intègre, qui respecte une éthique, avec les certifications de ses compétences remises en cause tous les 5 ans, véritable épée de Damoclès de la profession. Quel autre métier peut déclarer être soumis à de telles obligations ? ».