Le crédit révolving n’a pas le vent en poupe. Benoît Hamon, ministre délégué chargé de l'Economie sociale et solidaire et de la Consommation envisage sa suppression pure et simple ou une révision très stricte de son encadrement. En cause, le fait que ce type de crédit risqué « incite le consommateur à s’endetter davantage » et que les banques entrainent les consommateurs dans la spirale du surendettement en profitant de taux de crédit déloyaux. Les associations de consommateurs surveillent de leur côté très attentivement le crédit renouvelable et récemment l’UFC a assigné en justice Cetelem, Cofidis, Sofinco, Financo et Cofinoga ainsi que certaines enseignes de la grande distribution pour non-respect de la loi. Le gouvernement qui devrait trancher sur la question à la rentrée envisage d’engager des « class actions », des actions de consommateurs afin de « saisir collectivement le juge pour bénéficier d'une indemnisation. » P.K.©BazikPress.com ©herreneck - Fotolia.com