Selon la dernière Note de conjoncture du réseau Laforêt les prix de l'immobilier résidentiel se sont bien maintenus en 2012. Dans les grandes villes, ils ont résisté et parfois même augmenté. Si la baisse du prix au mètre carré s’amorce de façon timide à Paris, elle est plus franche en province où elle peut atteindre 15-20 % dans les zones rurales. Le recul des ventes annoncé pour 2012, tenant compte de l’attentisme habituel lié aux élections nationales, a bien eu lieu, se traduisant par une baisse générale de – 12 % (– 11% à Paris, –12 % en Ile-de-France hors Paris et – 14 % en régions). Sans incitation fiscale ni mesure d’aide, le marché n’a pu produire le traditionnel rebond au second semestre. Dans ce contexte, les délais de vente s’allongent. Il faut désormais compter, en moyenne, 3 mois et demi pour vendre son bien en France (2 mois à Paris et le double en province). Soit 8 jours de plus qu’en 2011, avec un écart entre Paris (+ 21 jours) et la province (+ 5 jours). Pour 2013, la situation devrait rester tendue. "Les propriétaires de biens de qualité moyenne ou médiocre déjà sur le marché vont devoir s’adapter aux conditions des acquéreurs. Les petites surfaces maintiendront des prix affichés soutenus mais devront se confronter au retrait des primo-accédants et des investisseurs", estime le réseau Laforêt. Dans cette situation malgré un déficit structurel de logements et la tension de certains marché locaux, la baisse des prix pourrait dépasser 5 %. Ce qui contribuera à soutenir le volume des ventes qui devrait se maintenir à un niveau similaire à celui de 2012. A suivre.