La 27e édition de l'Observatoire francilien des prix du logement de la Fnaim envisage pour 2013 une baisse du nombre de transactions de 8 % par rapport à 2012, avec moins de 130 000 ventes prévues cette année, et de 20 % par rapport aux meilleurs années (1999 à 2007). Cependant, la Fnaim note une légère reprise de la demande depuis septembre. Cette chute du nombre de ventes s'explique, en partie, par une offre qui ne rencontre pas la demande, selon la Fnaim. À Paris, la majorité des demandes se concentre sur des petites superficies, qui représentent 20 % de l'existant. Par ailleurs, le climat économique « anxiogène et fiscalement instable » limite le désir de mobilité des Parisiens, en particulier, et décourage les investisseurs étrangers. Deux facteurs qui influent sur le marché de la location en Ile-de-France, en net recul depuis plusieurs mois. Sur le front des prix, ceux-ci oscillent entre + 1 et - 2 %. D'un côté, les biens supérieurs à 2 millions d'euros (5 % du marché) ont du mal à trouver preneurs et les biens de qualité restent très demandés, mais à un prix élevé. De l'autre, les produits qui constituent le cœur du marché, c'est-à-dire les studios et les 2-pièces, représentent la moitié du marché. En revanche, la Fnaim constate un resserrement des prix : les quartiers les plus chers stagnent, alors que les secteurs limitrophes augmentent. Ainsi, dans le 18e arrondissement parisien, les prix dans les quartiers populaires sont en hausse alors que ceux du haut de la butte Montmartre se stabilisent.