Les acquéreurs se rétractent et le pouvoir de négociation des vendeurs s'affaiblit : c'est le principal enseignement du sondage réalisé par TNS Sofres* pour le compte de l'Observatoire du moral immobilier de Logic-immo.com. En deux ans, le marché a perdu 1 million de candidats à l'accession, pour s'établir à 2,5 millions en avril 2013, contre 3,5 millions en avril 2011. Ce qui resserre l'écart avec le nombre de vendeurs potentiels qui, lui, se maintient à 2 millions. D'où une certaine frustration pour 54 % des acquéreurs face au choix limité de biens sur le marché et aux délais trop longs (56 %). Cependant, ils sont 65 % à estimer que le marché offre de bonnes opportunités, contre 36 % il y a deux ans. Ce changement de perception traduit un certain optimisme chez les acheteurs. Un optimisme auquel a contribué le niveau historiquement bas des taux d'intérêt pour 76 % des personnes interrogées. Elles étaient seulement 25 % un an auparavant. Mais les conditions d'attribution de crédit, trop restrictives, freineraient l'enthousiasme de 48 % d'entre elles. Autre obstacle qui pénalise le passage à l'acte d'achat : les prix. 58 % des acquéreurs espèrent en effet une baisse des prix dans les six prochains mois, de l'ordre de 5 à 10 %. Résultat : un tiers des acquéreurs sont sceptiques quant à la concrétisation de leur projet si les prix ne bougent pas. En clair, si les taux d'intérêt venaient à remonter dans les mois à venir, le marché pourrait définitivement être bloqué, ce qui obligerait les vendeurs à baisser leurs prétentions, conclut Logic-immo.com. https://twitter.com/vousfinancer/status/353119148823412738