Les derniers chiffres de l’Observatoire Crédit-Logement/CSA l’attestent une nouvelle fois : la volonté des établissements de crédit de soutenir l’activité des marchés immobiliers est toujours là. De fait, la baisse des taux s’est poursuivie sous l’effet du maintien du coût des ressources et des taux de sinistralité des emprunteurs à très bas niveau. « Au 2ème trimestre 2013, les taux des prêts du secteur concurrentiel (hors assurance et coût des sûretés) se sont établis à 2.95 %, en moyenne (2.98 % pour l’accession dans le neuf et 2.96 % pour l’accession dans l’ancien) », précise la note de conjoncture de Crédit-Logement. Au mois de juin les taux de crédits immobiliers sont descendus à 2,90%, soit 105 points de base de moins qu’en février 2012, autrement dit un niveau jamais atteint par le passé ! Aujourd’hui, tous les segments du crédit immobilier bénéficient de cette situation exceptionnelle : le marché du neuf (2.89 % en juin, contre 3.93 % en février 2012, lorsque la baisse des taux a débuté), le marché de l’ancien (2.90 % contre 3.97 % en février 2012) et le marché des travaux (2.90 % contre 3.93 % en février 2012). Dans ces conditions, la part de la production réalisée à un taux inférieur à 4.0 % s’établit à 98.6 % en juin 2013 contre 79.1 % en 2012. Et la part de la production réalisée à taux variable se maintient à bas niveau : 4.7 % en juin 2013 (7.4 % au 4ème trimestre 2012), soit au niveau annuel moyen constaté depuis 2007. Il est vrai que le niveau actuel des taux n’incite guère la demande souscrire un prêt à taux variable.