Le manque de confiance en l’avenir et le comportement d’immobilisme des potentiels acquéreurs participent de manière manifeste à la tendance baissière dans la capitale : au cours d'une table ronde réunissant ses agences partenaires, Wall-Market.com a fait le point sur l'immobilier parisien. Conséquence : les stocks augmentent. Même les petites surfaces, jusqu'ici épargnées, sont aujourd'hui nombreuses sur le marché. L'ouest parisien subit particulièrement cette tendance. Dans les 16e et 17e arrondissements, « nos 7 agences ont désormais beaucoup plus de biens à proposer malgré des prix réévalués au juste prix », constate Jean-Yves Chicheportiche, du Groupe Saint-Ferdinand Immobilier. Car c'est bien du juste prix dont il s'agit. Les professionnels témoignent du mal qu'ils ont à raisonner les vendeurs lorsqu'il s'agit de revoir à la baisse un bien surestimé malgré leurs recommandations. Excepté Neuilly-sur-Seine et Boulogne-Billancourt, « qui sont atteintes des mêmes symptômes, mais la grande différence réside dans le fait que les appartements sont vides depuis maintenant plusieurs mois et ne trouvent pas preneurs », explique Thierry Demon, de l’agence Windsor. La baisse du volume de transactions reste donc un élément d’inquiétude majeure. Aujoud'hui, dans la capitale, le nombre de ventes s'établit à 28 000 en moyenne annuelle, contre 38 000 pour la période 1997-2007. Selon Thierry Maupas, responsable du développement réseau de Wall-Market.com, « tant que nous ne retrouverons pas un volume de transactions proche de 32 000 ventes annuelles, la baisse ne sera sans doute pas enrayée ». Dans ce contexte, une baisse des prix est à envisager du côté des biens avec défauts, comprise entre 3 et 5 %, estiment les participants à la table ronde. Notamment dans le centre de Paris, mais également dans les 11e, 13e et 14e arrondissements. Le 9e est moins touché, où Benjamin Parsy, de Junot Investissements, constate une pénurie des biens de 80 à 100 m2. "Les acquéreurs, eux, se sentent en position de force. Ils n'hésitent pas à revisiter un appartement entre 4 et 6 fois avant de se décider", constate Nicolas Delon, duGroupe Delon Immobilie. Tout peut être source de discussions : montant des charges, diagnostics de performances énergétiques, travaux de copropriété. https://twitter.com/vousfinancer/status/354168279226531844