Face à la reprise du marché des résidences secondaires, ORPI, premier réseau d’agences immobilières en France, s’est interrogé sur les raisons et les critères qui inciteraient les Français à passer le cap de l’acquisition d’une résidence secondaire, et dévoile les résultats de son étude réalisée par OpinionWay. Economies, retraite, capital & bénéfices 55% des Français (67% même pour les 18-24 ans) se disent prêts à acquérir une résidence secondaire avec pour but d’y passer les vacances et faire ainsi des économies en évitant des frais complémentaires pendant ces périodes. Véritable gage pour l’avenir, pour 28% des Français c’est le lieu idéal pour profiter de la retraite (39% même pour les 50-64 ans) et pour 21% l’occasion de se construire un capital financier. Enfin pour 18% des personnes interrogées (et même 28% des 25-34 ans), l’objectif serait de louer le bien dans le cadre donc d’un investissement locatif, (probablement sur AirBnb ou d’autres plateformes collaboratives, Ndlr). Et ainsi payer le crédit et les charges avec les loyers encaissés et obtenir des bénéfices, selon l’enquête réalisée par OpinionWay pour ORPI. La résidence secondaire idéale Les Français sont prêts à investir dans une résidence secondaire mais pour 66% d’entre eux (et même pour 74% des 50-64 ans) son prix doit rester raisonnable. Et pour 42%, ce doit avant tout être un lieu de détente et de partage pouvant accueillir toute la famille. Selon 36% des Français, cet investissement ne doit pas pour autant engendrer la mise en place de travaux. Pour 34%, le bien doit être situé à proximité des commerces et des services. Idéalement, 33% des personnes interrogées (et même 51% des 18-24 ans) souhaiteraient avoir un emploi du temps qui leur permette de pouvoir y passer beaucoup de temps, tous les week-ends par exemple. Pour 22% d’entre eux (et même 33% des 18-24 ans) la résidence secondaire doit disposer d’une connexion Internet haut débit, de la 4G… Enfin pour 25% des Français, un des critères qui pourrait déclencher l’achat d’une résidence secondaire est la baisse des taxes et des assurances liées à cet investissement. Le bord de mer est plébiscité par 38% des Français (et même pour 42% des femmes et 44% des jeunes (25-34 ans) interrogés). C’est selon eux la localisation idéale pour une résidence secondaire. 12% des Français préfèrent le calme de la campagne. 9% choisiraient plutôt la montagne (13% pour les hommes) et 8% rêvent de s’offrir une résidence secondaire à l’étranger, cette proportion augmente pour les 18-24 ans à 14%. Freins à l’acquisition : taxes, charges et crédit 29% des Français interrogés ne souhaitent pas faire l’acquisition d’une résidence secondaire. Il faut dire que la charge des impôts locaux peut en rebuter bon nombre d’entre eux. D’ailleurs, les taxes (foncière, d’habitation, d’enlèvement des ordures ménagères) liées à l’acquisition d’une résidence secondaire constituent LE principal frein à l’achat pour 59% des Français. Les frais divers occasionnés par cet investissement (l’entretien de la résidence, du jardin, de la piscine, l’assurance, le chauffage, l’eau, l’électricité etc.) restent également un obstacle pour 52% des répondants. Enfin pour 35% des personnes qui ont participé au sondage, l’accès au crédit figure sur la liste des freins à l’achat d’une résidence secondaire. Rester locataire pour s’offrir une résidence secondaire ? Une telle acquisition reste néanmoins importante pour les Français. En effet, ils sont 32% à se dire prêts à franchir le pas, tout en étant locataires de leur résidence principale. 15% d’entre eux le feraient en vue de préparer leur retraite. 10% le feraient afin de conserver leur mobilité actuelle. 8% seraient prêts à investir dans une résidence secondaire tout en restant locataire car ils ne sont pas attachés à la ville dans laquelle ils travaillent mais ont des attaches dans d’autres villes ou régions. 7% opteraient pour cette solution car les prix sont prohibitfs pour acheter dans leur ville (comme à Paris par exemple, Ndlr). Mais selon le sondage réalisé par OpinionWay pour ORPI, 64 % des Français préfèrent au final être propriétaire de leur résidence principale...plutôt que de rester locataire pour pouvoir s’offrir une résidence secondaire. Résidence secondaire : où réaliser une bonne affaire ? Selon des données fournies par Orpi, à Nice, les prix sont restés assez stables entre mai 2016 et mai 2017, passant de 3811 euros le mètre carré à 3877 euros, soit une légère hausse de 1, 74%. A Antibes les prix ont évolué de 2,11% en un an, avec un prix au mètre carré moyen actuel de 4140 euros (contre 4054 euros, un an plus tôt). Au Touquet, il faut prévoir actuellement un prix au mètre carré moyen de 4572 euros contre 4467 en mai 2016, soit une évolution de 2,37%. A Royans, l’évolution constatée chez Orpi est de l’ordre de 2,65% (2596 euros le mètre carré en mai 2017 contre 2665 euros un an plus tard). L’évolution est plus importante du côté de Carnac, Arcachon et Biarritz avec respectivement une progression en un an de 4,57%, 4,68% et 5,61% avec des prix moyens qui s’établissent en mai 2017 à 3584€, 4804€ et 4179 € pour Biarritz. Pourquoi ne pas se tourner vers le neuf ? Deauville : correction spectaculaire de– 30% Les bonnes affaires se multiplient sur le marché du neuf en bord de mer. Il faut dire que les prix atteignaient des sommets…Selon une étude du site spécialisé dans l’immobilier neuf, Trouver-un-logement-neuf.com, la tendance serait en effet à la baisse dans certaines stations balnéaires : « De belles affaires sont à saisir dans des villes renommées comme Deauville ou Cannes par exemple », affirme le site dans un communiqué. Les corrections sont même parfois spectaculaires, assure le site : - 30 % à Deauville, - 14,5 % à Saint-Malo et - 8.5 % à Cannes ! Ainsi, en un an, sur le pourtour de la Manche, les prix ont notablement fléchi en moyenne à Deauville, passant de 440 000 € à 308 000 €. Même effet correcteur à Saint-Malo où le prix moyen, après avoir connu une forte hausse en 2016, est en net recul en 2017 : on peut désormais y dénicher un trois-pièces pour 200 000 €. Concarneau : – 14% Même tendance à la pointe sud de la Bretagne, où les bonnes affaires se multiplient. Exemple à Concarneau (dans le Finistère) où les prix du neuf sont de plus en plus abordables : - 14 % pour les prix de l'immobilier qui atteignent 166 000 € pour un trois-pièces. Sur la Côte Atlantique, La Rochelle (- 6 %) et les Sables d’Olonne (- 9 %) sont dans une dynamique tout aussi baissière. Bormes-les-Mimosas : - 16 % Plus au sud, le long du littoral méditerranéen, de belles opportunités sont à saisir à Cannes : - 8.5 % en un an. Prévoyez en moyenne pour un trois-pièces une enveloppe de 462 000 €. De très bonnes affaires se profilent à Bormes-les-Mimosas : - 16 % avec un trois-pièces à 290 000 €. A Bandol, les prix de l’immobilier neuf s’assagissent également : - 10% en un an, soit 372 000 euros le prix moyen. Les secteurs à éviter Mais attention dans certaines villes les prix du neuf repartent en flèche. C’est le cas de La Baule avec une augmentation significative de + 16 % en un an. Du coup, il faut débourser en moyenne 427 000 € pour obtenir les clés d’un trois-pièces. L’Atlantique Sud reste toujours très prisé, et par conséquent les prix s’envolent. Arcachon et Biarritz présentent les plus fortes hausses des prix de l’immobilier neuf dans les villes touristiques : + 13 % en un an à Arcachon, + 14 % à Biarritz et pire : + 30 % à Bidart, commune située entre Saint-Jean-de-Luz et Biarritz, où le prix moyen d’un trois-pièces atteint désormais 305 000 €. Bref à éviter. Sous peine de faire une moins-value à la revente. Alexandra Boquillon Sources : sondage réalisé par OpinionWay pour ORPI (marché immobilier ancien) Site Trouver-un-logement-neuf.com (marché immobilier neuf)