En 2010, la capitale française est passée de la 7ème à la 11ème place du classement mondial des villes les plus chères à la location pour les expatriés. Selon la dernière étude d’ECA International, le loyer moyen d’un 3 pièces s’y élève désormais à 1650 euros par mois. « Ce déclassement s’explique par la forte hausse des loyers dans les autres villes du monde », précise le rapport. Tokyo est en effet la ville la plus chère du monde avec un loyer moyen de 3410 euros, suivie par Moscou à 2740 euros (+30% en un an) et par Hong Kong. Arrivent ensuite Londres et Singapour. +11% pour les loyers européens Le loyer moyen pour un trois pièces d’environ 80 mètres carrés a progressé de 5% en 2010 eu Europe et s’élève à 1050 euros par mois. Ce résultat contraste avec la baisse de 5,5% enregistrée l’année précédente. Les plus fortes hausses en Europe concernent la Russie, la Suisse, la Suède et le Royaume-Uni. Les loyers ont toutefois diminué à Athènes, Bucarest, Madrid et Budapest. « Dans l’ensemble, les loyers ont augmenté de 11% approchant de 1120 euros mensuels », observent les auteurs. « Nous avons assisté il y a deux ans à une diminution des prix locatifs en Europe du fait de la récession économique. Aujourd’hui, nous constatons que les loyers sont stables où repartent à la hausse dans la plupart des régions », indique Fréderic Franchi, responsable du développement d’ECA International. De fortes disparités selon les régions En Asie, les loyers ont connu une hausse de 19% l’an dernier, après une baisse de 9% en 2009. Ce mouvement s’explique par la forte croissance économique de la région. En Australie, les loyers ont grimpé de 28% et Sydney est à la 13ème place mondiale. Sur le continent américain, Caracas et Bogota se positionnent respectivement à la 6ème et 8ème position. Les conditions de vies y étant particulièrement dangereuses, les expatriés vivent dans les quartiers placés sous haute sécurité et de fait bien plus onéreux que San Francisco et New-York (9ème et 17ème place). De fortes hausses ont été observées à Santiago où la disponibilité en terme de logements locatif a diminué fortement après le tremblement de terre au Chili. « Il est probable que cette situation se retrouve en Australie, du fait des récentes inondations et de la tempête cyclonique », remarque Frédéric Franchi. Pour en savoir plus : www.eca-international.com A.D © BazikPress