Carrez, plomb, gaz, électricité, termites, DPE (Diagnostic de performance énergétique),… avant toute transaction immobilière, un logement doit faire l’objet de toute une série de diagnostics visant à informer vendeurs et acheteurs sur ses principales caractéristiques. Un petit nouveau pourrait faire son apparition : le Diagnostic Internet. Lancé il y a quelques semaines par le sénateur Hervé Maurey, ce diagnostic a pour objectif de rendre compte de la qualité de la connexion Internet du logement. « Ce bilan permet de fournir les informations nécessaires, même à ceux qui ne sont pas férus d’informatique, mais qui pourtant, s’inquiètent de leur connexion », indique le sénateur. Sans attendre la réponse du gouvernement, un groupement de professionnels indépendants, le Cercle des Diagnostiqueurs (fondé par la société Arobiz) en partenariat avec DegroupTest, propose d’ores et déjà un Diagnostic Internet gratuit lors de la réalisation des diagnostics immobiliers obligatoires. Il se déroule en deux temps. Tout d’abord, un examen visuel des installations permettant le raccordement au réseau Internet, puis une étude d'éligibilité au web (réalisée en fonction de l'adresse et du numéro de téléphone). À l’instar du DPE, le bilan sera présenté sur une vignette comportant une échelle de sept segments de valeur allant de A (connexion fibre optique) à G (pas d’accès à Internet). N’ayant aucune valeur légale, ce diagnostic Internet est pour le moment facultatif. Un propriétaire peut donc choisir de le faire figurer ou non lors de la mise en vente ou en location d’un bien. Adriaan Reyntjes – ©2011 BazikPress