Les mesures prises par le gouvernement britannique, destinées à soutenir l’économie du pays, semblent porter leurs fruits. Le Funding for lending, d’une part, qui permet aux ménages souhaitant acheter un bien immobilier de bénéficier d’un prêt à 20 % maximum de sa valeur – sous condition d’un apport minimum de 5 % ; le plan Help to buy, d’autre part, destiné à garantir des prêts aux primo-accédants, principalement dans le neuf, pourraient doper les prix de l’immobilier outre-Manche, à des niveaux sans précédent depuis 2006. C’est ce que redoute l’organisme spécialisé, le Royal Institution of Chartered Surveyors (RICS). Ainsi, sur le seul mois de juillet 2013, les prix des logements ont augmenté de 4,6 %. Une tendance renforcée par la baisse des taux d’intérêt : au mois de mai 2013, ils s’établissaient au minimum à 2,9 %, contre 3,25 % en octobre 2012. Conséquence : la production de crédit a crû de 19,7 %, toujours en mai, à 58 242 unités, selon une étude de Standard&Poors. Ce qui a conduit l’agence de notation à réviser à la hausse ses prévisions d’augmentation des prix de l’immobilier : + 2,5 en 2013 et + 2 % en 2014, contre + 1,5 % et 1 % d’estimation au deuxième trimestre 2013, des prix surévalués de 25 %, selon Standard&Poors. De quoi alimenter une bulle immobilière… https://twitter.com/vousfinancer/status/379895271045361665