L’achat d’une maison est toujours un investissement important. Quelles sont les règles à suivre pour bien préparer sa recherche ? Quelles sont les bonnes questions à se poser pour mener à bien son projet ? Cette partie de notre guide achat immobilier vous mène pas à pas sur le chemin de l’acquisition de toute une vie.
Lorsqu’un ménage élabore un projet d’acquisition immobilière, il se tourne dans une majorité des cas vers l’achat d’une maison. C’est que, en France, la maison individuelle reste le logement préféré des acquéreurs : les volumes de ventes enregistrés étaient de +11 % en décembre 2015 par rapport au même mois en 2014 (chiffres de l’Union des maisons françaises). Les raisons de cette préférence sont simples : une maison, c’est plus d’espace, plus de tranquillité (pas de voisins immédiats, moins de bruit), la surface idéale pour fonder une famille dès lors qu’on a trouvé une certaine stabilité personnelle et professionnelle.
Au-delà de ces raisons, acheter une maison est aussi un choix de vie. Un tel projet immobilier exclut de fait les centres des grandes agglomérations (comme Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux) où les prix des maisons sont inabordables pour la plupart des acquéreurs. Un achat de maison se fait donc plutôt dans un quartier résidentiel, calme, loin des turbulences des cœurs de villes. C’est aussi, le plus souvent, l’acquisition d’une résidence principale ; mais dans certains cas, notamment dans les zones à fort potentiel touristique, il est possible de considérer le choix d’une maison pour un investissement locatif.
Acheter une maison n’est pas un projet à prendre à la légère. Dans la grande majorité des cas, votre maison sera votre résidence principale : vous devez donc prendre le temps de bien choisir. Un processus qui commence par le fait de se poser les bonnes questions et de bien définir ses besoins.
Les deux possibilités ont chacune leurs avantages et leurs inconvénients. Acheter une maison dans le neuf vous donne droit à des aides financières, notamment le prêt à taux zéro et l’exonération de la taxe foncière pendant deux ans à compter de l’achèvement des travaux (voire jusqu’à cinq ans si le logement respecte certaines normes). En outre, les frais d’acquisition sont moins élevés (2 à 3 %). En revanche, si vous désirez faire construire, il vous faudra d’abord trouver un terrain à acheter.
L’achat d’une maison dans l’ancien permet d’habiter dans un bien avec plus de charme et de cachet, parfois même plus solide que les constructions neuves (tout dépend bien sûr du budget que vous avez, les habitations de charme en centre-ville coûtant bien plus cher que les maisons de ville « récentes »). Vous pourrez également bénéficier du prêt à taux zéro si vous êtes primo-accédant, mais les conditions sous plus drastiques que dans le neuf (des travaux doivent être nécessaires : voyez la page dédiée sur Service-public). Parmi les inconvénients, citons : des matériaux plus anciens, une isolation moins performante (les normes sont plus anciennes), des installations vieillissantes, des travaux de rénovation à prévoir, une plus grande chance de découvrir des vices cachés (administratifs ou non).
C’est l’une des règles d’or du marché immobilier : si un vendeur veut céder plus facilement son bien, il doit faire en sorte que les visiteurs puissent s’y projeter. Cela implique de limiter au maximum le nombre d’objets et de bibelots visibles, voire de remettre un coup de peinture pour donner au bien une apparence plus « neutre ». Ainsi, lorsque vous visitez la maison, vous êtes capable de savoir rapidement si vous vous voyez y poser vos meubles et vos valises, sans rien toucher.
Or, il y a une autre possibilité : acheter une maison dans l’ancien pour la rénover. Dans ce cas, vous devez, avant de signer un compromis de vente, faire un point sur l’ampleur des travaux à prévoir : solidité du bâtiment et état de sa structure ; étanchéité de la toiture ; isolation des murs, du plancher et des combles ; normes des installations électrique, de gaz, d’eau et d’assainissement. Si vous n’êtes pas bricoleur vous-même, faites-vous accompagner par un professionnel qui saura pointer du doigt les points importants à ne pas omettre. Pensez également au fait qu’un achat de maison à rénover implique de se lancer dans quelques démarches administratives en vue de déposer des déclarations préalables de travaux, voire d’obtenir des permis de construire.
Interrogez-vous sur le type de maison que vous cherchez, à travers quelques questions concrètes :
L’achat d’une maison est toujours lié à son environnement géographique. Même si vous n’avez pas le choix de la région ou de la ville (pour des raisons professionnelles ou personnelles), vous allez devoir décider entre le centre-ville et les quartiers périphériques, la proximité de la ville ou de la nature, un quartier résidentiel et calme ou un quartier plus vivant, proche du travail ou non, etc.
Deux points essentiels sont à considérer :
Une fois que vous avez choisi votre maison idéale, il ne vous reste plus qu’à faire une offre. Or, pour cela, vous devez avoir estimé votre budget pour savoir si votre projet d’achat de maison est dans vos moyens. Et ici le prix seul de la maison n’est pas suffisant, vous devez y ajouter :
Une fois le compromis de vente signé, vous avez 3 mois pour monter votre dossier de financement. Vous devez contacter votre banque ou un organisme de prêt pour souscrire un crédit immobilier. N’hésitez pas à comparer les offres de prêt avant de signer quoi que ce soit, et choisissez sans vous presser : vous allez en prendre pour 15, 20 ou 25 ans !
Environ 10 % des Français sont propriétaires d’une résidence secondaire. Qu’il s’agisse de se constituer un patrimoine ou de posséder un pied-à-terre pour y passer ses vacances, un achat de maison comme résidence secondaire implique de bien préparer son projet :
Si vous avez un projet d’achat de maison en résidence secondaire, utilisez le simulateur de prêt Vousfinancer pour connaître votre budget.
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