Dans la famille des crédits immobiliers, le prêt hypothécaire occupe une place à part, tout en restant proche du crédit amortissable classique. Comme son nom l’indique, le crédit hypothécaire porte obligatoirement sur un bien immobilier dont l’emprunteur est propriétaire, qu’il s’agisse du bien acquis par le biais de l’emprunt en question ou d’un autre bien. Mais il peut également servir d’autres buts qu’un achat immobilier. Explications.
Pour pouvoir emprunter, un souscripteur a besoin d’adosser son crédit immobilier à des garanties solides. Parmi celles-ci, il existe la solution de l’hypothèque : un bien immobilier est mis en gage (celui qui est acquis par le biais du crédit ou un autre bien dont l’emprunteur serait déjà propriétaire), de sorte qu’en cas de problème de remboursement, l’établissement prêteur pourra le saisir et le mettre aux enchères afin de solder l’emprunt.
Le prêt hypothécaire est tout simplement un crédit accordé en échange de cette mise en hypothèque. Ce crédit hypothécaire peut porter sur un ou plusieurs biens immobiliers, qu’il s’agisse du bien acquis ou des biens qui constituent le patrimoine immobilier du souscripteur.
Ce crédit immobilier est accordé quel que soit le type de bien recherché : dans le neuf ou dans l’ancien, pour servir de résidence principale ou secondaire, pour un investissement locatif, etc.
Le prêt hypothécaire s’adresse à tout le monde, particulier ou professionnel emprunteur, dès lors que vous êtes propriétaire d’au moins un bien immobilier. Ensuite, ses modalités de fonctionnement s’apparentent à celles d’un crédit classique : l’établissement de prêt établit un montant, une durée et un calendrier d’amortissement.
Un crédit hypothécaire peut être à taux fixe ou variable, modulable, remboursé de façon anticipée, de long ou de court terme. Le montant octroyé est proportionnel à la valeur nette du bien hypothéqué (elle-même déterminée par un expert).
Que se passe-t-il si vous avez souscrit un prêt hypothécaire et que vous désirez vendre le bien immobilier hypothéqué ? Dans ce cas, vous pouvez rembourser le crédit concerné par anticipation grâce au fruit de la vente, ou hypothéquer un autre bien immobilier par substitution.
Lorsque le prêt hypothécaire est remboursé en totalité, il suffit de mettre fin à l’hypothèque en effectuant une mainlevée.
Généralement, la durée d’un prêt hypothèque est plus longue qu’un emprunt conventionnel, de 20 à 30 ans en moyenne. En contrepartie, l’emprunteur doit avoir versé sa dernière mensualité avant d’avoir atteint l’âge de 90 ans.
À noter que si l’emprunteur investit dans un bien immobilier ancien, il peut choisir de procéder à l’inscription en privilège de prêteur de deniers (IPPD) plutôt que de se borner à la simple hypothèque. Cette solution a pour avantage de coûter moins cher, le souscripteur étant exonéré de taxe de publicité foncière.
Aussi, il faut savoir que le prêt hypothécaire n’est pas uniquement adossé à un projet d’acquisition immobilière. Par définition, un crédit hypothécaire est un emprunt garanti par un bien immobilier ; de fait, un propriétaire peut tout à fait emprunter une somme d’argent à la banque pour tout autre chose qu’un achat immobilier, dès lors qu’il peut lier son prêt à un bien existant. Ainsi, le prêt hypothécaire peut être un crédit à la consommation, un prêt véhicule, un prêt personnel ou travaux, ou encore servir pour une opération de rachat de crédit.
Le crédit hypothécaire offre de nombreux avantages par rapport à un emprunt traditionnel. Voici lesquels :
À ces points positifs, il faut ajouter la sécurité du prêt hypothécaire. Si vous souhaitez obtenir un tel emprunt, l’établissement de prêt va d’abord constituer un dossier qui mêlera votre capacité d’emprunt, votre capacité de remboursement, et la valeur nette du bien immobilier mis en hypothèque. Le prêt ne sera validé que si tous les éléments sont sûrs et solides. De sorte que le prêt hypothécaire est certainement le type de crédit immobilier le plus sécurisé à l’heure actuelle.
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