Paris, le 4 décembre 2018 – En décembre, certaines banques ont remonté leurs taux de crédit comme d’autres l’avaient déjà fait en décembre, mais de façon limitée. Par ailleurs, on assiste également à nouveau à quelques baisses de taux, mais modérées également… Dans ce contexte, les écarts de taux selon les profils se creusent et le niveau des taux d’usure devient de plus en plus problématique pour certaines catégories d’emprunteurs… Si une remontée des taux se confirme en 2019, de plus en plus d’acquéreurs potentiels pourraient se voir refuser leur crédit, comme c’est déjà d’ailleurs le cas parfois pour les plus risqués et les séniors pour lesquels le taux d’assurance impacte trop fortement le taux annuel effectif global (TAEG).
Quelques hausses de taux limitées en décembre, de 0,05 % à 0,10%
En décembre, dans la lignée du mois de novembre, on assiste à nouveau à quelques remontées de taux mais limitées, de 0,02 à 0,10 % selon les banques et les durées de prêt. D’autres banques appliquent encore des baisses de taux, dans les mêmes proportions, afin de commencer l’année 2019 avec des conditions attractives et capter ainsi des parts de marché dès le début de l’année. « En affichant des remontées de taux différentes selon les profils d’emprunteurs et les durées de prêt, les banques ciblent ainsi leur clientèle préférentielle… De la même façon certaines baissent leurs taux pour les jeunes uniquement, avec une volonté de capter des primo-accédants, avec un profil évolutif de préférence… A ce jour, la concurrence interbancaire restant très forte, ces hausses de taux affichées n’ont quasiment pas d’impact pour les emprunteurs qui ont un bon profil… » explique Sandrine Allonier, porte-parole de Vousfinancer.
Ainsi globalement, les baisses compensant les hausses, le taux moyens restent stables à 1,30 % sur 15 ans, 1,50 % sur 20 ans et 1,70 % sur 25 ans. Les taux planchers restent toujours très bas à 0,80 % sur 15 ans, 0,95 % sur 20 ans et 1,30 % sur 25 ans pour les meilleurs profils.
La problématique du taux d’usure de plus en plus présente… et un risque d’exclusion du marché de certaines catégories en cas de remontée des taux de crédit.
Afin de protéger les emprunteurs et d’interdire l’octroi de prêt à des conditions « hors marché », il existe un « taux de l’usure » au-delà duquel il est interdit pour un établissement de prêter sous peine de subir des poursuites judiciaires. Si le principe d’un taux plafond est théoriquement favorable au consommateur, dans le contexte actuel de taux nominaux très bas, avec un risque de remontée à court ou moyen terme, son calcul pose aujourd’hui problème. Ce taux à ne pas dépasser est calculé par la Banque de France à partir de la moyenne des taux d'intérêts effectivement pratiqués par les établissements prêteurs durant le trimestre précédent, augmenté d'un tiers. Ainsi, ces dernières années, et notamment depuis 2 ans, sous l’effet de la baisse globale des taux de crédit immobilier, le taux d’usure n’a cessé de diminuer, passant pour les prêts immobiliers d’une durée de 10 ans à moins de 20 ans de 3,35 % début 2017 à 2,85 % actuellement - soit une baisse de 0,50 % - et de 3,37 % à 3,08 % pour les crédits immobiliers de 20 ans ou plus, soit un recul de 0,30 % quand dans le même temps les taux moyens nominaux de crédit sont restés quasi-stables (passant de 1,55 % début 2017 à 1,50 % actuellement).
A noter : c’est le taux annuel effectif global (TAEG) du prêt qui ne doit pas dépasser le taux d’usure, en incluant donc le taux nominal mais aussi les frais de dossier, frais de courtage, coût d’assurance et garanties obligatoires et frais de tenue compte… (article R. 314-11 du code de la consommation).
Deux problèmes se posent donc :
Le niveau actuel du taux d’usure a donc des conséquences importantes :
« Pour l’instant, la forte concurrence interbancaire et la faiblesse des seuils de l’usure limitent la remontée des taux de crédit… mais en cas de tensions sur les taux de refinancement ou les taux d’emprunt d’Etat les banques pourraient être obligées de répercuter ces hausses sur leurs grilles de taux… Une remontée qui serait prise en compte avec 3 mois de décalage dans le calcul du taux d’usure, engendrant ainsi un effet ciseau défavorable pour de nombreux emprunteurs qui dépasseraient mécaniquement ce taux… c’est l’un des facteurs qui pourrait pénaliser le marché immobilier en 2019 » conclut Jérôme Robin, directeur général de Vousfinancer.
A propos de Vousfinancer
Fondé en 2008 par Jérôme Robin, Vousfinancer, réseau de courtiers en crédits immobiliers, accompagne de façon personnalisée, les particuliers dans la recherche de la meilleure solution de financement pour leur projet immobilier.
La stratégie de Vousfinancer se base sur la rencontre avec un seul et unique interlocuteur expert en financement, la transparence (montage du dossier financier réalisé avec le client), et la garantie de trouver rapidement (moins d’une semaine) la solution globale la plus adéquate (assurance de prêt, taux, garanties, mensualités, durées, coût du crédit, frais de dossiers, partenaires bancaires). Vousfinancer propose également des solutions pour les crédits professionnels et le rachat de crédits.
Contacts :
Chargée de communication et relations presse
Stéphanie Giroux
06 68 45 47 92
stephanie.giroux@vousfinancer.com
Directrice de la communication et porte-parole
Sandrine Allonier
06 61 75 57 78
Sandrine.allonier@vousfinancer.com
Attention , vous pouvez être sollicités par de faux conseillers Vousfinancer vous proposant des crédits et/ou vous demandant de transmettre des documents, des fonds, des coordonnées bancaires, etc. Soyez vigilants. Vousfinancer ne demande jamais à ses clients de verser sur un compte les sommes prêtées par des établissements de crédit ou bien des fonds propres, à l'exception des honoraires des courtiers. Les conseillers Vousfinancer vous écriront toujours depuis une adresse mail xxxx@vousfinancer.com. Vous avez un doute sur l'un de vos contacts ou pensez être victime d'une fraude , vous pouvez envoyer un mail à contact@vousfinancer.com.