Comment le crédit à la consommation peut changer votre mobilité

Partout en France, et surtout dans les grandes villes, la mobilité devient une problématique majeure : embouteillages permanents, budgets en hausse constante (prix des véhicules à l’achat et tarifs des assurances), prise en compte de plus en plus prégnante des questions écologiques… Il est peut-être temps de modifier en profondeur votre mobilité au quotidien. Et pour ce faire, le crédit à la consommation peut vous aider !

Agir sur sa mobilité avec un crédit à la consommation

La mobilité a un coût, et il n’est pas nécessairement facile à calculer au vu des nombreux critères impliqués. Si l’on prend l’ensemble des données objectives – prix d’achat, tarifs des produits d’assurance et des abonnements dans les transports, temps perdu dans les bouchons et à cause des grève, etc. – on constate que ce coût, aussi difficile soit-il à évaluer, est très élevé.

Prenons pour exemple la région Île-de-France, qui concentre à elle seule une grande partie des problématiques de mobilité dans le pays, avec des millions de personnes qui, chaque jour, se déplacent d’un point à un autre en véhicules motorisés ou en transports en commun. Voici quelques-uns des freins à la mobilité :

  • Les embouteillages. Ils ont augmenté de 9,3 % en région parisienne en 2015. Entre 7h30 et 8h40 du matin, se rendre sur Paris en voiture relève de l’exploit olympique. Le coût temporel est énorme.
  • Le stationnement. À Paris, les places extérieures deviennent aussi rares que les oasis en plein désert, notamment du fait de l’installation de 500 stations Autolib’. Quant aux parkings souterrains, considérant leurs tarifs astronomiques, ils ne sont pas accessibles au commun des mortels.
  • Autres données sur les voitures : le prix des véhicules en augmentation constante (technologie oblige), l’accroissement des tarifs des assurances auto et moto depuis plusieurs années, la hausse prévue de la taxation sur le diesel par le gouvernement et les malus qui s’appliquent aux véhicules anciens et polluants.
  • Les transports en commun. Le pass Navigo unique à 70 euros mensuels passera, au 1er août, à 73 euros, conformément à l’annonce faite par la présidente de la région, Valérie Pécresse (des détails ici). Les Parisiens s’étaient déjà plaints de l’augmentation que le pass unique avait représentée pour eux (+ 20 euros en moyenne).
  • Temps perdu. En moyenne, les Franciliens passent 1h30 par jour dans les transports en commun. Soit 7h30 par semaine, ou 30 heures mensuelles ! Quasiment une semaine de travail en plus par mois.

Vous l’aurez compris : la mobilité coûte cher dans les grandes agglomérations comme Paris. Un coût qui touche directement le portefeuille, mais qui se mesure également en temps perdu. En outre, l’économie est en train de prendre un virage écologiste qu’il est impossible d’ignorer – et qu’il est souhaitable d’accompagner – mais qui, lui aussi, a des effets sur nos comptes en banque.

Le crédit à la consommation est une solution. Il permet d’investir dans des moyens de mobilité plus efficients, plus économiques à long terme et plus respectueux de l’environnement, grâce à un emprunt à court terme et à taux réduit.

Le crédit à la consommation et les Français

La crise de 2008 l’a quelque peu désavoué, mais le crédit à la consommation semble revenir en odeur de sainteté chez les Français. Depuis le début de l’année 2016, les indicateurs ne relèvent en effet aucune interruption dans l’augmentation progressive de la production de nouveaux crédits de ce type. Les données brutes de la Banque de France indiquent un encours en hausse de 5,2 % sur douze mois, entre mars 2015 et mars 2016 – soit un rythme qu’on n’avait plus observé depuis avril 2010, comme on peut le lire sur Les Échos.

Pourquoi la hausse du crédit est une bonne chose

De fait, les Français s’endettent de nouveau – et tous les spécialistes s’accordent à dire que c’est une bonne chose. Pour quelle raison ? Parce qu’une majeure partie de la croissance française repose sur la consommation des ménages. Les montants actuels empruntés par les particuliers dans le cadre d’un tel prêt – 153 milliards d’euros en un an – sont donc une excellente nouvelle.

Cet enthousiasme vous semble insolite ? C’est parce qu’il ne faut pas confondre crédit à la consommation et crédit revolving. Ce type de crédit, qu’on appelle aussi permanent ou reconstituable, souffre d’une fort mauvaise réputation (justifiée) parce qu’il peut se transformer en piège pour les consommateurs : il s’agit d’une réserve d’argent que l’organisme de crédit reconstitue au fur et à mesure que le bénéficiaire pioche dedans, tandis qu’il rembourse en versant de forts intérêts. C’est ce crédit revolving qui a été pris pour cible par le gouvernement pour éviter les situations de surendettement.

Les différents crédits à la consommation

Le crédit à la consommation classique est, lui, un « simple » prêt destiné au financement de diverses opérations à coûts réduits. On distingue notamment le crédit à la consommation du prêt immobilier, parce que les montants prêtés sont compris entre 200 et 75 000 euros.

Il existe différents types de crédits à la consommation :

  • Le crédit affecté (utilisé pour un achat déterminé à l’avance), contracté généralement sur le lieu de vente ;
  • Le prêt personnel (un crédit non affecté, à utiliser au bon vouloir du contractant) ;
  • Le crédit revolving ;
  • Le crédit gratuit (les offres de paiement en plusieurs fois sans frais proposées par certains points de vente) ;
  • Le leasing ou location avec option d’achat (paiement d’un loyer mensuel contre la location d’un bien qu’il est possible d’acquérir en fin de contrat), plutôt utilisé pour un véhicule.

Un crédit à la consommation ne pousse pas à l’endettement : il a pour but de financer un bien mobilier ou un service qui ne peut pas être payé au comptant. Par exemple, pour acquérir une nouvelle solution de mobilité !

Utiliser un crédit à la consommation pour sa mobilité

Par le biais d’un crédit à la consommation bien utilisé, vous pouvez investir aujourd’hui dans un nouveau type de mobilité, pour mieux échapper aux conséquences financières des hausses diverses, gagner du temps et participer à l’essor du déplacement propre. L’objet de votre investissement dépend de vos besoins en mobilité. Prenons deux exemples.

Se déplacer plus écologiquement

Le fait de remplacer votre véhicule thermique par une voiture électrique ou hybride ne vous sauvera certes pas des embouteillages, mais ce choix vous permettra au moins de faire pas mal d’économies :

  • Sur le carburant (qui va augmenter dans les années à venir, n’en doutez pas) ;
  • Sur la prime d’assurance (une voiture électrique ou hybride vous permet de bénéficier de meilleurs tarifs, jusqu’à 50 % moins chers si l’on en croit cet article) ;
  • Sur les éventuels malus que votre voiture thermique finira par subir, au fil du durcissement des seuils ;
  • Sur les réparations (une auto électrique tombant moins souvent en panne).

Une voiture électrique ou hybride permet donc de faire des économies sur le long terme, tout en développant une conduite plus durable. Mais ces véhicules restent chers à l’achat, c’est pourquoi il vous faudra en passer par un crédit à la consommation.

Trouver des alternatives à la voiture et aux transports en commun

Il est vrai que les écologistes ont tendance à nous renvoyer aux transports en commun pour nous convaincre de laisser nos véhicules motorisés au garage. Mais si vous vivez au cœur d’une grande agglomération comme Paris, il existe d’autres modes de mobilité, dits alternatifs, qui restent écologiques et qui ont le mérite de vous éviter le temps perdu dans les transports.

Vous pouvez notamment investir dans deux modes de locomotion propres : le vélo, bien sûr, qui demande quelques efforts physiques (pas toujours évidents de bon matin, ou après une dure journée de labeur) ; et la trottinette électrique, qui s’impose de plus en plus dans le paysage urbain en se débarrassant de cette image de jouet qui lui a longtemps collé à la peau. Jetez un œil sur ce lien pour découvrir les différents modèles existants : http://www.quelle-trottinette-electrique.fr/

Avec un crédit à la consommation de quelques centaines d’euros, il est ainsi possible d’investir une somme qui vous sera vite remboursée sur les mois de pass Navigo économisés !

En résumé, il est plus que souhaitable de réfléchir à des changements dans sa mobilité personnelle. Car, si ce sujet est essentiel et touche nos quotidiens à tous, force est de constater que les pouvoirs publics peinent à s’en saisir et à réellement faire évoluer les choses. Prenez en compte le coût caché de votre mobilité actuelle et calculez combien un investissement, financé par un crédit à la consommation, pourrait vous faire économiser sur le long terme, tout en respectant mieux la planète !

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